Que vous soyez plus ou moins jeune, athlète dans l’âme ou simplement amoureux de la nature, il existe forcément une manière de côtoyer les chevaux qui vous correspond. À l’image de toute cette diversité, le Salon du Cheval de Paris revient en 2024 avec cette volonté de montrer que l’équitation est un sport accessible à tous.
À chaque style, sa discipline
La Fédération Française d’Équitation recense plus de 34 disciplines, toutes plus différentes les unes que les autres. Aux trois disciplines olympiques (CSO, CCE et dressage) s’ajoutent d’autres pratiques, parfois moins connues mais tout aussi dignes d’intérêt. Il y en a pour tous les goûts : endurance ou TREC pour ceux qui ne se voient pas ailleurs qu’en pleine nature ; polo, horse ball ou poney games pour ceux qui préfèrent les sports d’équipe ; equifeel ou travail à pied pour ceux qui recherchent davantage la communication avec l’animal plutôt que la performance sportive… sans oublier la voltige, l’équitation western et le tir à l’arc à cheval, entre autres.
Pour son grand retour en 2024, le Salon du Cheval de Paris continuera de vous faire découvrir le cheval sous toutes ses facettes, notamment au travers de certaines de ces disciplines.
Il n’y a pas d’âge pour se mettre à cheval !
Comme dans chaque sport, il est vrai que plus on s’y met tôt, mieux c’est… Les centres équestres et poneys clubs proposent d’ailleurs généralement des cours de baby poney dès l’âge de trois ans. Mais contrairement à la plupart des sports, l’équitation peut aussi se pratiquer jusqu’à un certain âge : à haut niveau, nombreux sont les cavaliers qui continuent d’enchaîner des parcours à 1,50 mètres bien après avoir passé la barre de la cinquantaine ! Alors que vous ayez 20, 30 ou plus de 45 ans, il n’est jamais trop tard pour s’y mettre.
Le Salon du Cheval de Paris vous donnera peut-être des idées, et si vous venez avec des enfants, eux aussi seront servis : de nombreux ateliers autour de la découverte des poneys les attendent. Qui sait, peut-être que des graines de Pénélope Leprévost ou des petits Kevin Staut se dissimulent parmi les futurs visiteurs du Salon du Cheval de Paris 2024…
Avez-vous déjà fait de l'équitation ?
Oui
Non
L’équitation, un sport inclusif aux nombreux bénéfices
Face aux chevaux, chaque humain est placé sur un pied d’égalité. Pour profiter des bienfaits de l’équitation, nul besoin de critères sociaux : le cheval ne parle que sa propre langue, et tout humain est capable d’entrer en communication avec lui, quel que soit son niveau de validité. C’est ce que démontrent des pratiques comme l’équithérapie et le handisport, que le Salon du Cheval de Paris encourage.
Un sport inclusif par essence
L’équitation est un sport basé sur la relation entre l’Homme et le Cheval. Quels que soient le niveau et la discipline pratiquée, confiance, communication et respect mutuel sont les clés d’une pratique sereine, performante et sécuritaire. Au contact des chevaux, l’Homme approfondit ainsi naturellement ces valeurs. Et ce, indépendamment de ses capacités physiques ou mentales. Le Salon du Cheval de Paris 2024 se positionne pleinement comme porteur de ce message inclusif, qui garantit autant le bien-être animal que l’accessibilité pour toute personne souhaitant mettre le pied à l’étrier.
Le cheval thérapeute
Si chaque individu se différencie, les clés d’une bonne communication entre l’Homme et le cheval restent sensiblement les mêmes. Par leur nature sensible, les équidés enseignent à l’Homme de multiples valeurs : patience, assurance, douceur, concision… Les cavaliers sauront vous le dire : le cheval est un véritable mentor de vie.
Pour les personnes atteintes de troubles mentaux, il peut même se révéler thérapeute. Au contact des chevaux, hyperactivité, autisme ou encore stress post-traumatique s’atténuent au profit de l’amélioration de la motricité, des compétences sociales ou encore de la confiance en soi. Les bienfaits de l’équithérapie pour calmer, voire vaincre les maux humains ne sont plus à prouver tant les exemples sont nombreux.
Handisport et prolongement du corps
En équitation, le corps n’est pas seulement un outil athlétique lié à la performance : sa fonction communicatrice est fondamentale. Pour communiquer à cheval, le cavalier est constamment amené à utiliser son langage corporel.
Pour autant, le handicap physique n’est pas un obstacle à la pratique de l’équitation. Comme beaucoup d’autres, ce sport a su s’adapter pour permettre aux personnes en situation de handicap de pouvoir pratiquer dans plusieurs disciplines, y compris en compétition. Deux d’entre elles sont représentées à la Fédération Française d’Équitation : le para-attelage et le para-dressage. Cette dernière figure d’ailleurs depuis 1996 au programme des Jeux Paralympiques. Pour son cavalier, qui lorsqu’il est à pied se retrouve privé par son handicap de certains de ses mouvements, le cheval devient alors le prolongement de son corps.