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Para équitation : du fauteuil au cheval

A Paris, les épreuves de para équitation se dérouleront entre le 3 et le 7 septembre au Château de Versailles. Une occasion pour les athlètes handicapés de briller devant le monde entier.





Contrairement aux Jeux Olympiques qui comptent trois disciplines en équitation, il n'y a que le dressage qui est inclus au programme des Jeux Paralympiques. Accueilli au Château de Versailles du 3 au 7 septembre, le para dressage est une discipline où athlètes et chevaux ne font qu'un.


Qu'est-ce que le para dressage ?


A l'origine, le para dressage était utilisé comme thérapie pour ses bénéfices sur l'Homme dans le rapport avec l'animal, mais aussi comme loisir. Les premières compétitions ont vu le jour dans les années 70. Mais le para dressage n'a été intégré aux Jeux Paralympiques qu'en 1996, à l'occasion des Jeux d'Atlanta. L'ensemble des cavaliers concourent ensemble puisque les épreuves sont mixtes. Ils sont ensuite réparti dans quatre grades de handicap différents.


Dans ce sport, les athlètes sont jugés sur la précision, la qualité de leur équitation, le comportement de leur monture aux différentes allures, les arrêts et la dimension artistique.



Aux Jeux Paralympiques, les personnes atteintes des handicaps suivants peuvent participer :


  • Handicap orthopédique

  • Paraplégie et tétraplégie

  • Hémiplégie

  • Paralysie cérébrale

  • Handicap neurologique évolutif

  • Handicap neurologique d'origine Ce sport est également ouvert, en compétition ou en loisir, à d’autres types de handicaps qui ne sont pas concernés par les Jeux Paralympiques.



Entre cavalier et cheval : une connexion forte


Tout cavaliers vous le diront, le lien qui unie un cheval à son cavalier est fort. Il l'est encore plus pour un cavalier handicapé.


Cette connexion a d'ailleurs souvent permis aux paradresseurs tricolores de dépasser leur situation de handicap. "Mon cheval m'a aidé tout le long de ma rééducation, c'est lui qui m'a fait accepter mon handicap", assure Anne-Frédérique Royon à Franceinfo. Les athlètes paralympiques qui n'ont pas toujours connu la maladie ont remarqué des changements dans le comportement de leur monture. Céline Gerny, l'une des cavalières de l'équipe de France évoque la relation très forte entre elle et son poney, après un accident en selle qui l'a rendu paraplégique à 18 ans.


"À l'époque, il ne respectait rien, il tirait beaucoup... Du moment où j'ai été en fauteuil, je posais la longe sur mes genoux et il restait à côté de moi. Il était connecté et faisait attention. Ça m'a aidée à accepter mon handicap dans le sens où je me suis réintégrée dans le club où je montais avant, je me suis remise à cheval... Parfois, cette démarche peut être difficile quand on a changé d'état, d'accepter le regard des autres. Moi, mes chevaux m'ont accompagnée vers ça.". Beaucoup s'accordent pour dire que le cheval leur font oublier leur maladie et leur propose une nouvelle vie.


Une liberté retrouvée


Pour les personne en fauteuil roulant, le cheval est comme leur jambes. Du sol à la selle, le sentiment de liberté est bien présent. Pour Sciences et avenir, à l'occasion des JO de Rio en 2016, plusieurs cavaliers ont témoigné avoir retrouver ce sentiment de liberté lorsqu'ils sont remontés à cheval.


L'un après l'autre, ils témoignaient de cette double réalité : quand ils sont au sol, ils sont emprisonnés dans leur corps malade. Sur la selle, ils ont toute la force du cheval qui leur donne cette liberté qu'ils n'ont pas en fauteuil. "Le cheval, c'est comme des jambes" souligne Gemma Rose Foo, cavalière singapourienne qui ne peut pas marcher sans aide à cause d'une paralysié cérébrale. Pour ces cavaliers, le cheval est le prolongement de leur corps et leur fait oublier leur maladie le temps d'un instant précieux.



Connaissais-tu le para dressage ?

  • Oui !

  • Non je n'en avez jamais entendu parler













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